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Faits Réels
“j'fais de la fumée sans feu, des omelettes sans oeufs, j'ai largué les faux types ! j'fais des millions sans eux”
À 17 ans, Mam’s Maniolo a commencé vert. C’est pour dire s’il a commencé jeune, à une époque où le rap français l’était lui encore même. Nous sommes en 1998, et avoir rencontré Oxmo Puccino en cette même année ne pouvait être plus significatif. Se lançant avec passion dans ce qui allait se révéler être sa voie, il se retrouve à New York pour une durée indéterminée. Malgré un retour chargé de bagages bilingues et rapologiques, les conséquences de cet éloignement vont caractériser son parcours de brèves apparitions, qui donnent envie d’inviter le bonhomme pour une chanson entière, puis de le faire rester le temps d’un disque.
Dès son retour, rentré dans l’équipe Time Bomb (deuxième génération), Mam’s Maniolo a juste le temps d’enregistrer deux couplets par ci par là. Le premier se trouve sur “Il était une fois dans le 94” sur l’album “California Love” de DJ Cream, puis le second sur l’intitulé “Warriorz” au 3ème album de Oxmo Puccino avant de retourner dans vie et ses autres priorités.
2010 signe son retour avec des participations au projets “Street Lourd II” et l’album de Lalcko “L’eau lave mais l’argent rend propre”. Vaste, épais, rocailleux sans racailleries, le timbre de voix de Mam’s Maniolo semble surgir du fond de l’estomac d’un ours se réveillant au fond d’une grotte. Cette particularité aurait pu rester effrayante, si la bonhomie du personnage n’avait d’égal l’humour se dégageant de ses textes, quelque soit la gravité du sujet. Car lorsque l’on a passé son enfance et son quotidien aux “Bois l’Abbé” dans le 94, les sujets ne manquent pas.
Par son style authentique et libre, Mam’s Maniolo souhaite insuffler une onde d’énergie engrangée à l’apogée du rap, jouant des paradoxes et des métaphores inspirés de son vécu avec un grand V. Des similitudes avec d’autres
rappeurs ? Certes, mais ressembler n’est pas égaler. Et c’est dans cette précision que Mam’s Maniolo fait la différence, aujourd’hui épaulé par le label Triomphe Records et fort de la présence artistique de Mr Puccino.
M.A.M.S. est de retour, sans jamais être parti. Donc nous en reparlerons… en bien, puis de mieux en mieux. Sa digitape “Faits réels” n’est qu’un avertissement.
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Mam’s Maniolo
“Bouteille à tout va, gova, plaqué allemande, veulent t’apprendre se que veut dire sexe à la demande”